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Juste un tout petit article (j’ai moins de temps et d’énergie pour blogger ces jours-ci) pour vous recommander un petit film dispo chez Netflix, et qui sera peut-être passé sous vos radars : The Perfection. Un thriller horrifique qui va chasser sur le territoire des EC comics (en particulier pour son image finale) et qui part dans des directions inattendues.

Charlotte, violoncelliste prodige, a tout abandonné pour s’occuper de sa mère pendant dix ans. Mais lorsque celle-ci meurt, Charlotte recontacte ses mentors d’autrefois, pour découvrir qu’ils ont une nouvelle protégée vedette, Elizabeth, qui l’a apparemment remplacée aussi bien en haut de l’affiche que dans le cœur de ses professeurs. Une liaison trouble naît entre les deux jeunes femmes.

Et… oui, en fait, ça commence comme un film français hyper chiant, ce pitch, sauf que…

Sauf que le personnage principal est exposé efficacement en une minute : une mise en scène super carrée, saisissante de sobriété, raconte tout ce qu’il y a à savoir en trois plans et autant de lignes de dialogue. C’est tellement rare qu’il faut le souligner. Le jeu d’Allison Williams, qui interprète Charlotte, reste toujours ambigu, ce qui sert brillamment le personnage. Le montage évacue tout le superflu, et les twists se succèdent à un rythme soutenu, au point qu’on se demande chaque fois comment l’intrigue va tenir sur le reste du métrage.

Il y a de très gros traits dans The Perfection, et une fin assenée un peu à coup de marteau-pilon question délicatesse, mais c’est un excellent petit Netfilm (hu hu hu) pour soirée de flippe tranquille. Ça ne va pas révolutionner le cinéma d’horreur et de suspense, parce que tout, absolument TOUT (y compris ce vieux filou de Steven Weber) est au service du récit, un récit qui case énormément de choses en une heure et demie. Juste un petit effet de style au milieu, mais en dehors de cela, tout est classique, parce qu’on n’a pas le temps pour des effets de manche ici. On vous raconte une histoire affreuse (le passage du voyage en bus est assez terrifiant si vous avez de l’empathie) et on vous offre une conclusion satisfaisante.

Ce qui n’est pas si courant.