Petit changement de rythme sur le blog, dû à une vie trépidante… ou plutôt à une vie mieux organisée. Il y a plein de choses qui changent dans ma vie (mes chaussettes, par exemple, à un rythme désormais bisannuel) et ça se passe plutôt pas mal. Suffisamment pour que j’aie envie de me remettre à écrire de façon régulière, que ce soit pour rédiger des choses plutôt structurée (comme un scénario pour Things from the Flood qui paraîtra à la sortie du livre du jeu en français, ou juste un peu après, ou encore des choses que j’ai déjà bien entamées et qui n’attendent qu’un peu de travail pour progresser en direction de leur achèvement).
Bref, les projets ne manquent pas, dont des choses déjà bien avancées : il ne me reste plus qu’à me discipliner et à organiser réellement tout ça. Du coup, je vais m’efforcer de parler de trucs et de machins régulièrement, et de vous livrer mes impressions régulièrement, dans une catégorie billet du jour. On verra si ça fonctionne, si je le fais assez souvent pour mériter ce nom (plutôt que billet de la décennie, par exemple). J’y parlerai brièvement de ce que je vois au cinéma, de ce que je lis, de ce à quoi je joue, de ce que j’ai mangé la veille et de la texture de mes selles : bref, tout ce qui ne manquera pas de vous intéresser, j’en suis sûr.

Ce vékande, par exemple, j’ai vu plusieurs flimes. Le dernier, Taken, ça faisait un bout de temps que ça me démangeait. C’est une prod Europacorps, du Besson… pas forcément ma came préférée. Et pourtant, ça tient plutôt bien la route, avec une histoire de papa-vigilante qui défonce tout le monde pour récupérer sa jolie fille blonde américaine perdue dans le gouffre du stupre qu’est Paris et alpaguée par ces salauds d’étrangers d’Etrangie à la solde d’un de ces salauds de riches (il paraît qu’Eric Zemmour n’arrive toujours pas à terminer le film sans une boîte de kleenex, me demandez pas pour quoi en faire). Bah oui, c’est populo, ça va pas voler bien haut, mais c’est efficace, avec juste la petite touche émotion pour que ça fonctionne. Liam Neeson (qui a joué dans absolument TOUS les films du monde : regardez le générique, il est toujours là, partout. Excalibur ? Liam Neeson. Tu l’avais pas vu, hein ? Eh ouais. Delta Force ? Bim. Chez Wikipedia, ils ont un serveur spécial rien que pour la filmo de Liam Neeson tellement elle tient de la place. Bon, je déconne, hein, mais quand même… Excalibur ?). Et franchement, c’est le bon petit film sympa à regarder le vékande : efficace, rapide, clair.
The Tall Grass, sur Netflisque, adapté de Joe Hill et de son papa (qui a tenu à demeurer anonyme). Très bon. Et ni plus ni moins qu’un épisode de la 4e Dimension un peu orienté horreur. Le pitch est bon (des gens pénètrent dans un champ en entendant un petit garçon les appeler à l’aide… et se rendent compte qu’ils ne peuvent pas trouver la sortie), ça vire très vite au Lovecraftien, ça fonctionne jusqu’au bout et il y a une très belle utilisation des gros plans, ainsi que de discrets effets numériques, pour installer le gros malaise. Bref, de la bonne, que je recommande.
Et finalement (oui, j’ai enchaîné), The Super, qui ne signifie pas “le monsieur qui met son slip par-dessus son pantalon” pour une fois, mais “Le gardien”. Un type emménage avec ses deux filles dans un immeuble où se produisent d’affreux meurtres… Serial killer ? Démon ? Le mystère reste entier jusqu’à la fin, où ce qui passait pour des incohérences s’explique assez intelligemment. On y voit un Val Kilmer surprenant dans un rôle d’homme d’entretien un peu craspec et super creepy. C’est vraiment fun malgré un rythme un peu cahoteux : il y a de quoi passer un très bon moment sans s’ennuyer. De ces trois films, the Tall Grass reste le plus intéressant et donne de bons espoirs quant aux films distribués par Netflix (et puis, Scorsese s’y met, hein, alors… Wink wink !).

Allez zou, fin de ce premier post bref mais court, on se revoit bientôt !